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Rétrospective 2019 - Avril 1


Dans les races à Très Petits Effectifs comme la race bovine Béarnaise, il est primordial de garder un œil sur toutes les femelles. Elles peuvent avoir un intérêt pour enrichir directement la ressource génétique ou bien pour servir à développer la variabilité génétique par un accouplement réfléchi en amont.

Ce travail est complémentaire avec celui orienté sur la préservation de la voie mâle depuis plus de 40 ans (prélèvement de semence de taureaux et multiplication de reproducteurs éloignés génétiquement les uns des autres).

Pour alimenter la réflexion collective à ce sujet, nos éleveurs se retrouvent régulièrement en commission "Génétique & Taureaux" afin de suivre l'évolution des nouveaux reproducteurs au sens large et repérer mâles et femelles intéressants pour l'avenir.

L'Institut de l'Elevage (Laurent Avon a initié le programme de sauvegarde ; Lucie Markey a poursuivi le travail et développer les relations avec les éleveurs ; Delphine Duclos suit désormais notre travail de près) et le Conservatoire des Races d'Aquitaine (Régis Ribéreau-Gayon, président fondateur, a participé lui aussi aux débuts de la sauvegarde) sont nos partenaires privilégiés sur ce thème.

Jeunes génisses qui ont déjà bien grandi depuis le temps.

On dénombre une douzaine de taureaux présents dans les élevages.

Telle mère, telle fille. Celle-ci est le portrait craché de sa maman !

(si vous avez suivi, sa mère de cette vache-ci était à Paris en 2018... même que Houche (c'est son nom) était la doyenne de cette édition-là avec ses dix-huit printemps).

Morphologie, aptitudes, comportement, généalogies, chaque aspect est important.

Les visites en élevages sont complémentaires du travail réalisé en salle.


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